CULTURE ET TRADITIONS

Corfou est une île qui possède plusieurs facettes.
L'amour antique de ses habitants pour les arts, la culture et le commerce se combine aujourd'hui harmonieusement avec la culture de l'olive, qui fut imposée par l'occupant vénitien, l'élevage, et le tourisme de haute qualité qui prospère depuis de nombreuses années sur l'île.
Les coutumes locales, comprenant de nombreux éléments occidentaux, présents dans la musique, les églises et même dans le dialecte particulier de l'île, n'ont nullement altéré la personnalité des Corfiotes..
En dehors de sa beauté naturelle et de son histoire si passionnante, Corfou sait également transmettre aux visiteurs les valeurs très simples et très pures véhiculées par ses habitants ainsi que leur allégresse et leur disposition naturelle pour le chant, la danse et l'art .

Lors des litanies, on distingue clairement la survivance de traditions très anciennes, qui conservent jusqu'à nos jours toute leur force et leur vivacité, d'une manière si belle et si réelle qu'elles sauront émouvoir le visiteur.

Les Corfiotes sont habités par un profond sentiment religieux, qui se caractérise par la vénération de Saint Spyridon, qui est considéré comme le saint protecteur de l'île. Ils ont à son égard une attitude originale et lui pour tous leurs problèmes, tant dans les moments de joie que de peine.

Ils expriment cette intense piété au cours de nombreuses fêtes locales et panégyries. Les plus importantes et les plus spectaculaires d'entre elles sont les litanies du Saint Spyridon, qui ont lieu quatre fois par an.

Litanie de Pâques

Cette litanie a lieu en mémoire du salut de I"ile face à une épidémie mortelle de choléra, grâce à l'intervention du Saint.
Elle fut instituée en 1673, par le gouvernement vénitien. Un grand nombre de traditions liées aux saisons des principales activités agricoles (moissons, vendanges) et aux divers activités quotidiennes des paysans et des pêcheurs se perpétuent encore de nos jours.
Le matin du samedi de la semaine de Carême, un bruit étrange accompagne le son des cloches: il provient du bris de cruches, que les corfiotes jettent du haut de leurs balcons.
Cette coutume est liée au souvenir de la joie de la Vierge et de Marie-Madeleine, qui selon la tradition furent les premières à voir la tombe ouverte du Christ.

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